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Code CIMA

12.500 CFA

La Conférence Interafricaine des Marchés d’Assurances en abrégé CIMA a pour objectif principal, d’harmoniser les pratiques dans l’industrie des assurances des Etats africains. Le Code CIMA contient l’ensemble des règles juridiques communes au secteur des assurances dans les Etats membre de la CIMA. Vous pouvez désormais vous procurer la version papier de document qui est édité et régulièrement actualisé par le CNDJ.

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Description

La Conférence Interafricaine des Marchés d’Assurances en abrégé CIMA a pour objectif principal, d’harmoniser les pratiques dans l’industrie des assurances des Etats africains. Le Code CIMA contient l’ensemble des règles juridiques communes au secteur des assurances dans les Etats membre de la CIMA. 

Ces Etats parties sont au nombre de quatorze (14). Ce sont : le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Centrafrique, les Comores, le Congo, la Côte d’Ivoire, le Gabon, la Guinée Équatoriale, le Mali, le Niger, le Sénégal, le Tchad le Togo.

Les objectifs de la Conférence, telle que précisés par le Traité instituant la CIMA en son article premier, sont les suivants : 

(1) Prendre toutes mesures nécessaires pour le renforcement et la consolidation d’une coopération étroite dans le domaine de l’assurance, afin que leurs marchés soient à même de couvrir par des garanties mieux adaptées aux réalités africaines et tenant compte de leurs possibilités contributives, les risques du secteur agricole et rural ainsi que ceux liés au commerce extérieur dans la mesure où cela est techniquement faisable ;

(2) Encourager, en vue d’accroître la rétention au plan national et régional, la mise en place de facilités permettant aux organismes d’assurances et/ou de réassurance opérant dans leur pays, d’effectuer des échanges d’affaires par des techniques adéquates, notamment par la souscription et la gestion des grands risques dépassant la capacité de conservation d’un marché ;

(3) Prendre également des dispositions appropriées en vue de permettre l’investissement local, dans les conditions les meilleures au profit de l’économie de leur pays ou de la région, des provisions techniques et mathématiques générées par les opérations d’assurance et de réassurance, sous réserve des impératifs techniques relatifs aux risques assurés et au genre de couverture en réassurance fournie ainsi que des critères de sécurité, de liquidité, de rentabilité et de diversité ;

(4) Poursuivre la politique de formation de cadres et techniciens en assurance pour les besoins des entreprises et des administrations dans les Etats ;

(5) Rationaliser la gestion des ressources humaines de ces entreprises et administrations par la mise en œuvre de la spécialisation et de la formation permanente ;

(6) Créer des structures communes, chargées de l’étude, de la définition et de la mise en œuvre des orientations politiques et des décisions dans les domaines précités, en vue de :

a) faciliter les conditions d’un développement sain et équilibré des entreprises d’assurances ;

b) favoriser la constitution, sur l’ensemble de leurs pays, d’un marché élargi et intégré réunissant les conditions d’un équilibre satisfaisant au point de vue technique, économique et financier ;

c) mettre en place de nouveaux instruments financiers pour mieux rentabiliser les placements des compagnies d’assurances et de réassurance et autres investisseurs institutionnels, notamment par la création dans leurs zones monétaires respectives de marchés financiers ;

(7) Poursuivre la politique d’harmonisation et d’unification des dispositions législatives et réglementaires relatives aux opérations techniques d’assurance et de réassurance, au contrôle applicable aux organismes d’assurances et de réassurance exerçant sur leur territoire, ainsi qu’à tous autres objectifs de nature à contribuer au plein essor de l’industrie des assurances, au développement des instruments de gestion et des moyens de prévention des risques dans les Etats membres ;

(8) Pourvoir en ressources financières, matérielles et humaines les institutions communes qu’elles sont appelées à créer pour promouvoir la coopération ainsi définie en matière d’assurance et de réassurance.